Avec une température annuelle proche de la moyenne de référence 1971-2000, l’année 2010 devrait s’inscrire en France métropolitaine comme l’une des plus fraîches de ces deux dernières décennies, probablement la plus fraîche depuis 1996. Ces températures moyennes relativement basses ont d’ailleurs concerné l’ensemble de l’Europe du Nord.
Le diagnostic est toutefois très différent à l’échelle planétaire puisque la température moyenne globale, terres et océans compris, s’annonce comme l’une des plus chaudes des 130 dernières années.
Sur les onze premiers mois de l’année , le cumul des pluies sur l’ensemble de la France est légèrement inférieur à la normale. Ce diagnostic global masque toutefois quelques disparités : les précipitations ont été nettement déficitaires du Centre à l’Aquitaine alors qu’elles ont été souvent excédentaires sur le sud-est du pays.
Les durées d’insolation cumulées sur les onze premiers mois sont généralement proches des moyennes sur la moitié est du pays, plutôt supérieures à celles-ci sur la moitié ouest.
Plusieurs événements météorologiques remarquables ont jalonné cette année 2010 : de très fréquentes chutes de neige durant l’hiver, la tempête Xynthia les 27 et 28 février accompagnée de surcotes exceptionnelles entraînant de graves inondations, plusieurs épisodes pluvieux remarquables notamment le 15 juin sur le Var puis les 6 et 7 septembre sur le Languedoc et la Provence. Dans les Territoires d'Outre-Mer, deux cyclones ont affecté la Polynésie française : Oli du 1er au 6 février sur les îles de la Société et les îles Australes puis Tomas les 14 et 15 mars sur Futuna.
Source climat.meteofrance.com