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C'est fini

Chers fidèles lecteurs,

le blog de Courcerault a pris sa canne et son baluchon et s'est retiré de la toile.

Dates à retenir

Rallye de l'association

"Vie et patrimoine de Courcerault"

1er dimanche de mai

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Vide greniers

1er dimanche de juin

*

Méchoui du comité des fêtes

un samedi dans la 1ère quinzaine de juillet

*

Exposition Patch'en Perche

Dernier week-end de novembre

 

1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 00:51

Que l’année 2015 soit éclairée par la flamme de l’amour et l’étincelle de l’amitié.

Qu'elle vous apporte la réussite, la santé et la prospérité que vous méritez.

Bonne et heureuse année !

29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 02:31

Pour Courcerault, les arrêts les plus proches de la ligne 70 (Nogent le Rotrou / Mortagne au Perche / Alençon) sont à Corbon, Mauves sur Huisne ou Boissy Maugis et de la ligne 71 ( Nogent le Rotrou / Bellême / Mamers / Alençon) à Colonard-Corubert.

Voir les lignes

 

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24 décembre 2014 3 24 /12 /décembre /2014 12:01

Un des plus anciens poèmes de Noël, communément appelé "Twas The Night Before Christmas," a été écrit au début du 19ème siècle.

 

Selon la légende, Clement Clarke Moore écrivit ce poème, "Une visite de Saint-Nicolas", également connu sous le nom "The Night Before Christmas", pour sa famille la veille de Noël 1822. Il a été publié sur le 23 décembre 1823 dans le journal Sentinel Troy dans l'État de New York.

 

 

Version originale

 

'Twas the night before Christmas, when all through the house,

Not a creature was stirring, not even a mouse;

The stockings were hung by the chimney with care,

In hopes that St. Nicholas soon would be there;

The children were nestled all snug in their beds,

While visions of sugar-plums danced in their heads;

And mamma in her 'kerchief, and I in my cap,

Had just settled down for a long winter's nap,

When out on the lawn there arose such a clatter,

I sprang from the bed to see what was the matter.

Away to the window I flew like a flash,

Tore open the shutters and threw up the sash,

The moon on the breast of the new-fallen snow

Gave the lustre of mid-day to objects below,

When what to my wondering eyes should appear,

But a miniature sleigh, and eight tiny reindeer,

With a little, old driver so lively and quick,

I knew in a moment it must be St. Nick.

More rapid than eagles his coursers they came,

And he whistled, and shouted, and called them by name;

"Now, Dasher! Now, Dancer! Now, Prancer and Vixen

On, Comet! On, Cupid! On, Donder and Blitzen!

To the top of the porch! To the top of the wall!

Now dash away! Dash away! Dash away all!"

As dry leaves that before the wild hurricane fly,

When they meet with an obstacle, mount to the sky,

So up to the house-top the coursers they flew,

With a sleigh full of toys, and St. Nicholas, too.

And then, in a twinkling, I heard on the roof

The prancing and pawing of each little hoof.

As I drew in my head, and was turning around,

Down the chimney St. Nicholas came with a bound.

He was dressed all in fur, from his head to his foot,

And his clothes were all tarnished with ashes and soot;

A bundle of toys he had flung on his back,

And he looked like a peddler just opening his pack.

His eyes, how they twinkled! His dimples how merry!

His cheeks were like roses, his nose like a cherry!

His droll little mouth was drawn up like a bow,

And the beard on his chin was as white as the snow;

The stump of a pipe he held tight in his teeth,

And the smoke it encircled his head like a wreath;

He had a broad face and a little round belly,

That shook when he laughed like a bowlful of jelly.

He was chubby and plump, a right jolly old elf,

And I laughed when I saw him, in spite of myself;

A wink of his eye and a twist of his head,

Soon gave me to know I had nothing to dread;

He spoke not a word, but went straight to his work,

And filled all the stocking; then turned with a jerk,

And laying his finger aside of his nose,

And giving a nod, up the chimney he rose;

He sprang to his sleigh, to his team gave a whistle,

And away they all flew like the down of a thistle.

But I heard him exclaim, ere he drove out of sight,

"Happy christmas to all and to all a good night"

 

 

Traduction française

 

C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,

A l'heure où tout est calme, même les souris.

On avait pendu nos bas devant la cheminée,

Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,

Les enfants sages s'étaient déjà endormis.

Maman et moi, dans nos chemises de nuit,

Venions à peine de souffler la bougie,

Quand au dehors, un bruit de clochettes,

Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,

Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

Au dessus de la neige, la lune étincelante,

Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,

Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

Dirigés par un petit personnage enjoué :

C'était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.

Et lui chantait, afin de les encourager :

" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !

En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !

Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !

Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,

Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,

Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,

Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j'entendis résonner sur le toit

Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,

Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,

Etaient un peu salis par la cendre et la suie.

Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,

Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,

Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,

Une petite bouche qui souriait tout le temps,

Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,

Montaient en tourbillons des volutes de fumée.

Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond

Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,

Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,

Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,

Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,

Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,

Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.

Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.

Avant de disparaître le Père Noël cria :

" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "

21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 06:47

Lorsque vous empruntez la route de Rémalard à Bellême, vous avez peut-être remarqué ces grandes bornes en grès sur lesquelles sont gravés un numéro et un symbole.

En fait, ce sont des bornes royales dites milliaires qui jalonnaient la grande route de Paris au Mans, sous l’ancien régime. Elles ont été implantées au cours du XVIIIe siècle, lors d’importants travaux routiers destinés à dynamiser la région.

 

borne-78.jpg

 

Chacune des grandes routes était jalonnée :

-       de bornes milliaires (toutes les mille toises(1)) sur lesquelles les numéros indiquent la distance de la borne à Paris,

-       de pyramides ou obélisques (marquant la limite de la Généralité(2))

-       de croix pyramidales (marquant la limite d’une élection, subdivision de la Généralité).

 

Les routes traversant la Généralité d'Alençon ont été décrites entre autres dans les atlas de Trudaine, réalisés entre 1745 et 1780 sur ordre de Charles Daniel Trudaine, administrateur des Ponts et Chaussées. Ils comportent les routes faites ou à faire (et leurs abords immédiats) dans les Généralités des pays d'élections régies par des intendants.

 

atlas-de-Trudaine-intro-1.jpg

atlas-de-Trudaine-intro-2.jpg 

 

Dans l’Orne, un inventaire de ce patrimoine routier a été effectué sur la route de Paris en Bretagne (RN12, entre Verneuil et Lalacelle), et la route de Paris au Mans (RD 938 et 920 entre Saint Jean des Murgers et Igé).

 

La route de Paris en Bretagne comptait cinq monuments (trois pyramides et deux croix pyramidales), ainsi que 43 bornes dont 19 ont été retrouvées. Sur la route du Mans, 18 des 24 bornes posées entre La Madeleine-Bouvet et Igé ont été retrouvées.

 

Les bornes sont taillées en général dans le grès (route de Paris au Mans) et dans le granit (route de Paris en Bretagne). Posées en 1786, elles ont souffert de la Révolution, certaines ont été déplacées pour servir de bornes kilométriques, de support de croix…(2 sont sur la route de Bellême au Pin la Garenne) et la fleur de lys a été remplacée par le faisceau de la révolution.

 

Deux pyramides, limites de la Généralité élevées en 1735, restent :

-       la pyramide de Louvilliers-en-Drouais, près de Dreux, au bord de la RN12,

-       la pyramide d’Igé, ou Saint-Cosme.

 

Deux croix pyramidales, limites d'une élection, ont été identifiées :

-       la croix Saint Maurice à Moussonvilliers,

-       la croix d’Anthenaise à Saint-Léger-sur-Sarthe.

 

Le Pays du Perche, avec le concours des Amis du Perche, a décidé de mettre en valeur ce patrimoine rare et méconnu et d’en faire un nouvel atout touristique.

Grace au Conseil Général de l’Orne, les bornes, croix pyramidales et obélisques sont en cours de restauration, les bornes manquantes refaites et les abords nettoyés.

La caisse régionale et la fondation du Crédit Agricole, ont remis d'un chèque de 10 000 € pour le projet de valorisation de la route royale de Paris au Mans.

 

borne milliaire

 

 

Actuellement, les six bornes milliares manquantes entre la Madeleine Bouvet et Igé sont en cours de sculpture, comme à l'origine avec la fleur de lys, chez Marino Manca sculpteur de pierre à Courcerault, lequel a aussi restauré ou refait les ornementations sur les obélisques et pyramides.

 

 

Belles balades en perspective pour partir à la recherche de ces témoignages du passé.

 

 

 

(1) toise :

1 toise = 6 pieds = 1,949 mm

 

GeneraliteAlencon1774.jpg(2)  Généralité :

Une Généralité est une circonscription administrative de la France d’Ancien Régime. Il y eut jusqu’à trente-sept généralités. Les premières furent créées en 1542 avec l’Édit de Cognac et les dernières en 1784.

Elles étaient administrées par un Intendant nommé par le Roi qui était le personnage central de l'administration royale dans les provinces. Il avait pouvoirs de police, de justice et de finances

17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 10:44

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